J’avais été contactée il y a quelques jours par William, l’un des minets qui me tourne autour. J’aime bien Will, on a déjà fait quelques séances et soirées ensemble et c’est un soumis agréable à vivre. On a discuté de ses limites et de ses envies au départ mais à présent il me laisse carte blanche, pas comme certains qui veulent m’imposer leurs scénarios. Est-ce que je fais ça pour le fun ? Nan, je fais ça pour l’argent, mais si le soumis est agréable, ça ne gâche rien, non ?
Cette fois il me demandait si j’accepterais de l’accompagner à une soirée organisée par le plus grand sex-shop de l’île. Clarisse étant pas mal occupée en ce moment j’avais beaucoup trop de temps libre en dehors du boulot, à mon grand damne. Du coup j’acceptais.

Il y avait un dress-code, mais pas question de me ruiner en location de tenue, fallait quand même que je rentre dans mes frais moi… Du coup j’avais pioché dans mon armoire pour tenter de composer une tenue qui passe dans l’ambiance de la soirée. Je portais une robe descendant jusque par terre ce qui me permit de chausser de confortables chaussures à semelles compensées, qui ne se verraient donc pas et me permettraient de gagner quelques centimètres. Sans ça la robe était trop longue pour moi. J’avais enserré mon buste avec un corset, un cadeau qu’on m’avait fait depuis mon arrivée sur l’île. C’était un bel objet, qui avait sans doute couté très cher.
Oui j’ai quelques complexes dans la vie, dont ma petite taille et le fait que je suis de loin pas dans la fourchette haute côté revenus sur cette île. Je me plains pas de mon salaire, j’ai la meilleure des patronnes, mais j’ai l’impression qu’il y a surtout des gros bourges sur cette île. Je dis pas ça pour toi Willy chou.

Il était convenu que William vienne me récupérer chez moi en taxi. Lorsque je reçu son SMS me disant qu’il était arrivé, je descendais le rejoindre. A peine avais-je posé le pied dans la rue qu’il se précipita hors du taxi pour venir s’agenouiller devant. Que j’aime cette île où chacun est libre d’exprimer ses penchants en matière de BDSM sans jugement. Je relevais le bas de ma robe pour laisser apparaître mes chaussures dont il embrassa le bout en signe d’hommage. Si le contraste entre celles-ci et ma robe le surpris, il n’en montra rien. « Bonsoir mon Willy. » lui dis-je simplement en me penchant pour venir lui fixer le collier qu’il porterait ce soir pour montrer qu’il m’appartenait.
J’entrais la première dans la voiture par la portière qu’il avait laissée ouverte, puis il prit place et le chauffeur démarra, toute la scène étant banale ici.

Il ne nous fallut pas longtemps pour arriver sur les lieux de la soirée. Avant de quitter le véhicule j’ajoutais un masque, rappelant vaguement la silhouette d’un oiseau, à ma tenue pendant que le chauffeur venait m’ouvrir la portière. Un abruti avait laissé sa bagnole garée n’importe comment… certains semblaient s’en foutre royalement des autres. Avant de descendre je fixais une laisse au collier de Willy.
Sans hésiter je me dirigeais vers le labyrinthe, suivie de mon Willy. Il portait un pantalon moulant en cuir ainsi qu’une chemise à jabot et un pardessus lui aussi en cuir, imitant la coupe de ce qui se faisait il y a quelques siècles. Il portait lui aussi un masque, dissimulant simplement le contour de ses yeux mais laissant visible une grande partie de son joli visage.
A l’entrée du labyrinthe je le laissais régler la question des billets, puis nous nous élançâmes à l’assaut de l’attraction du soir.

Dès la première clairière je le fis mettre à genoux, même avec mes semelles compensées il restait plus grand que moi et ça m’énervais. Je ne suis pas très branchée garçon, mais j’aime son côté androgyne, presque fragile. Je le gardais contre moi, sa tête à hauteur de ma petite poitrine, lui massant le cuir chevelu et lui promettant de bien m’occuper de lui ce soir. Il aime que je le cajole, que je le rassure, et que je lui donne l’impression d’être aimé. M’écartant un peu je me penchais en avant, gardant le dos bien droit pour m’approcher à quelques centimètres de son visage, le voyant immédiatement baisser le regard. D’un doigt je lui remontais le menton.
« Un bon point pour toi mon chou. J’en tiendrai compte. »
Tirant la laisse, je le fis se redresser en même temps que moi avant de me blottir contre lui pour un nouveau moment câlin où mes mains s’égarèrent pour venir pétrir son cul puis ses tétons que je malmenais un peu en l’écoutant gémir doucement.

Il aime la tendresse, je le sais, mais il sait aussi que je me déchainerai sans doute plus tard dans la soirée. J’ai tout ce qu’il faut dans mon sac à main pour m’occuper de lui comme il faut, même si je suis certaine que nous trouverons de quoi nous amuser dans le labyrinthe. D’autres personnes nous rejoignent et je choisis de partir à ce moment. La clairière suivante semble dédiée aux cordes et elle est déjà occupée par un individu solitaire qui se fume une cigarette.
« Bonsoir. » lui dis-je simplement avant de me diriger vers les cordes. « Willy, et si je t’attachais ici avant de t’abandonner pour quelques temps ? Je suis certaine qu’il se trouvera bien quelques participants ou participantes pour s’occuper de toi. » Lui dis-je en jouant distraitement avec sa laisse.
« Vous m’avez l’air bien seul pour le moment. Si vous voulez faire quelques tours de corde, je ne pense pas que ça dérangera Willy, n’est-ce pas ? » Demandais-je à l’inconnu avant de tourner mon attention vers mon soumis dans l’attente de sa réponse.
« Non maîtresse, ce sera un honneur pour moi si monsieur souhaite m’encorder avec vous. »
« Qu’en dites-vous ? » demandais-je à l’inconnu. Je ne m’étais pas présentée, ça n’était pas important, en tout cas pour le moment. J’espérais juste qu’en cas de refus il saurait rester poli, j’avais déjà eu à faire à quelques hommes qui ne supportaient pas l’idée d’encorder un autre homme…

Lorsque je l’entendis accepter ma proposition, je me sentis soulagée. J’avais bien remarqué qu’il regardait beaucoup plus Willy que moi et avec des regards qui en disaient long, mais on n’était jamais à l’abri d’une mauvaise surprise et si Willy me paye c’est pour passer une bonne soirée. Willy est bi, mais sait très bien qu’il ne me sautera pas, jamais, en revanche il espère que moi je le baise, mais la soirée n’est de loin pas terminée.

En fait, dire que l’inconnu avait accepté ma proposition était un sacré euphémisme à voir son grand sourire et l’enthousiasme qu’il montrait soudain. Bon, un mauvais point pour la clope jetée par terre. Ce que je peux trouver ça crade les fumeurs qui jettent leurs putains de mégots partout. Bon, pour le moment, ne pas plomber l’ambiance, mais je me garde ça à l’esprit pour après.

S’approchant, il me tendit la main. Il espérait me faire un baisemain ou me serrer la pince… Va pour la franche poignée de main. Lui saisissant la main, je la secouais vigoureusement. Il me dit s’appeler Gabe et être enchanté. Savoir-vivre oblige, je lui offris mon plus beau sourire avant de lui répondre :
« Moi de même, je suis Virginie et voici Willy mon soumis comme vous vous en doutez. »

En fait ça n’est pas totalement vrai, il n’est mon soumis que par intermittence, comme durant cette soirée, mais le présenter ainsi le protégeait d’une certaine manière puisqu’il était mien et que donc ma permission était requise pour jouer avec lui.
« Willy chou, tu veux bien aller nous chercher quelques cordes dans le panier là-bas ? Ensuite tu te mettra à l’aise. »
« Bien sûr maîtresse. »

Willy revint presque immédiatement avec quelques cordes qu’il posa sur l’un des bancs de la « clairière » avant de retirer sa veste et sa chemise, dévoilant un torse imberbe et particulièrement pâle. Ses tétons étaient percés et me donnaient envie de jouer avec. Il nous tendit ensuite les cordes, j’en pris une et la déroulant, je me demandais comment j’allais commencer à l’attacher…
« Comment allons-nous t’attacher Willy ? Qu’en dites-vous Gabe ? Il faut que ça nous offre des possibilités… et s’il vous plait, ramassez votre mégot. L’endroit sera fréquenté par d’autres ce soir, autant leur offrir un endroit aussi plaisant que celui que nous avons trouvé en arrivant. »

Ok, je voulais attendre pour lui en parler, mais en fait ça m’énervait, ça m’occupait l’esprit et moi je voulais avoir l’esprit libre pour jouer, pas avoir de mauvaises pensées qui feraient que je ne serais pas totalement à ce que je faisais.

Ok c’était bien de lui avoir dit ce que je pensais de son geste avec le mégot mais j’avais sûrement foutu en l’air la suite. Des fois je m’emporte. Par chance il le prit bien et avec un grand sourire alla récupérer sa clope et la jeta dans une poubelle. C’était pas si compliqué, non ? Les gens, vraiment…
Il me demanda alors si j’avais déjà entendu parler du mythe de Ganymède. Une histoire qui allait m’intéresser selon lui. Je suis pas spécialement inculte, enfin je pense pas l’être, mais là je devais bien admettre que je ne connaissais pas le mythe et ne voyais pas du tout où il voulait en venir.

« J’aimerais dire que oui, mais hormis que c’est un récit qui se rapporte à la mythologie grecque, je dois reconnaître mon ignorance. Je dirais bien que ça à voir avec les coucheries de Zeus comme dans la moitié des histoires de la mythologie grecque, mais Ganymède était un homme me semble-t-il ? Et je n’ai pas souvenir des amours gays de Zeus. »
Encore que ça n’était pas totalement impossible, les Grecs n’étaient pas les plus fermés sur les amours gays et lesbiens. Un bon point pour eux.

Vraiment, j’étais curieuse de voir ce que Gabe avait à raconter sur cette histoire de si intéressant. De mon côté je jouais avec ma corde avant de grimper sur un banc et de faire signe à mon éphèbe, Willy, d’approcher. « Fais face à notre nouvelle ami pendant qu’il nous instruit de son récit. » lui dis-je de telle sorte qu’il me tourne le dos. Son épaule était à la hauteur de mon cou, merci les semelles compensées, et me penchant je plongeais mes crocs dans son épaule, offrant mon regard de prédatrice à Gabe tout en caressant la poitrine de Willy et en jouant avec les piercings de ses tétons. Ma main s’égara un peu plus bas et je sentis que mon soumis n’était vraiment pas indifférent à ce qu’il se passait, que ce soit à moi ou à notre hôte…

Willy était aux anges mais je ne nous avais pas positionné ainsi juste pour le mordre et le caresser. De ma corde je fis le tour de son torse pour ensuite passer sur sa nuque et revenir à l’avant, formant un harnais assez simple le laissant libre de ses mouvements, mais lui faisant ressentir la corde, comme un avant-goût, ou plutôt une promesse, de ce qui allait suivre.

Gabe ne se fit pas prier pour éclairer ma lanterne et finalement c’était bien une histoire de cul gay entre Zeus et Ganymède :
« Ganymède était effectivement un des nombreux amants de Zeus. Ce dernier l’a enlevé tandis qu’il gardait ses moutons, et pour éviter qu’il ne fuie, lui a lié les mains au-dessus des épaules. Tout ça pour dire, que pour répondre à votre question, je vous propose de lier votre delicious Ganymède de ce soir ainsi. Vous aurez donc, comment avez-vous dit déjà… ? Some possibilities, y’a know ? »

Tout en l’écoutant je m’étais perchée sur un banc pour jouer un peu avec Willy et je m’amusais de la tête de Gabe lorsque je mordis notre soumis sous ses yeux. Son regard sombre et son petit rictus me dirent qu’il tuerait sans doute pour être à ma place et cela ne fit qu’ajouter à mon amusement. Mais oui tu vas pouvoir le mordre, t’en fais pas mon grand, je prête mes jouets.
Caressant Willy pour jauger son excitation je vis notre nouvel ami croiser les bras, l’air boudeur.

« J’ose espérer que vous comptez partager ? Je me tiens correctement pour l’instant, mais ce petit cinéma risque de me faire abandonner la bienséance. »
Sans attendre ma réponse, il s’approcha et vint se coller à Willy, léchant l’un de ses piercings au téton, faisant geindre mon chou qui était très sensible à ce niveau-là.
« Mais bien entendu que je compte partager, je peux être cruelle mais nous y perdrions tous les trois si je ne vous permettez pas d’entrer dans la danse. »

Willy avait déjà donné son consentement pour notre petit jeu et s’il le fallait je réorienterai nos jeux vers des terrains qu’il appréciait. Mais pour le moment je n’avais pas trop d’inquiétude. On allait bien s’amuser tous les trois.
« Quant à votre proposition d’en faire notre Ganymède, j’aime beaucoup l’idée. Tant que je ne me retrouve pas à jouer le rôle de l’un de ses moutons… » Lui dis-je en lui tendant une corde avant de me sauter du banc pour leur laisser un peu de place à tous les deux et voir comment Zeus allait lier Ganymède.

Alors oui, j’aurais pu encorder Willy moi-même, mais j’étais curieuse de voir comment notre grand dandy s’en sortait avec des cordes. Et s’il était paumé, ben tant pis je ferai le boulot moi-même. Pas de stress, pas de prise de tête, que du fun. Vu la description Willy-chou risquait de ressembler à un poulet sous peu et moi je me marrais déjà en l’imaginant caqueter.

Zeus accepta la corde que je lui tendais, se décrochant par la même occasion de Ganymède. Et moi, qui étais-je ? Pas l’un des moutons de mon petit berger, ça je l’avais déjà dit. Héra ? Non, ça ne me tentait pas trop. Peut-être Artemis, oui, l’idée me plaisait bien.
« Qu’est-ce qui pourrait bien vous laisser à penser que vous risquez de… »

Il jura en se hissant sur le banc que j’avais quitté un instant plus tôt. Oh ça va, t’es p’tit, moi aussi, la belle affaire. Une fois à genoux les soumis sont généralement à la bonne hauteur, s’ils sont encore trop grand ils n’ont qu’à lécher les talons de mes bottes. Ouais, moi aussi je complexe sur ma taille, mais je vais pas le montrer.

« … play the role of a sheep ? »
« Je plaisantais mon cher. Willy est notre berger Ganymède, vous serez Zeus. Moi, pourquoi pas Artemis ? Je n’ai pas pris d’arc mais je sais avoir du piquant comme ses flèches. »
En vrai on s’en foutait bien de savoir qui était qui, c’était pas une pièce de théâtre qu’on jouait. Attention, j’ai rien contre les jeux de rôles, mais là c’était pas ma première préoccupation.

A quelques pas de lui, je l’observais sur le banc tenter de passer la corde dans un arceau en fer forgé servant d’abri au banc. Par solidarité je ne riais pas, sachant comme ça peut être frustrant de voir un monde qui n’est pas à sa taille. Il fit lever les mains à Willy-chou et les lia au-dessus de sa tête. C’était basique mais il n’y avait pas besoin de faire dans l’artistique.
Je souris à Willy qui me regardait, visiblement aux anges avant de se reprendre et de baisser le regard. Faust capta lui aussi mon regard et je hochais la tête comme pour approuver son ouvrage.

M’approchant, je sautais sur le banc et pris les mains de Willy dans les miennes. Bien sûr elles étaient encore chaudes, mais je fis glisser mes doigts entre ses poignets et la corde pour m’assurer qu’il y avait assez de place pour que son sang puisse circuler. Satisfaite, je sautais à bas du banc et m’emparais d’une seconde corde.
M’accroupissant, je la liais au-dessus du genou de Willy, faisant plusieurs tours pour avoir une bonne largeur. Mon encordage n’était pas particulièrement serré, mais il n’avait pas besoin de l’être.

Ensuite je retournais sur le banc et ce fut à mon tour de galérer un peu pour faire passer la corde au-dessus d’un arceau, mais j’eux de la chance et il ne me fallut pas trop de temps pour réussir à la lancer par-dessus et la récupérer. Ensuite je tirais sur la corde, forçant Ganymède à lever son pied du sol jusqu’à ce que sa cuisse droite soit perpendiculaire à sa jambe gauche. Un rapide nœud et je sautais à nouveau du banc, m’éloignant de quelques pas pour admirer notre œuvre commune après avoir contrôlé que mes tours de cordes étaient proprement disposés autour de sa cuisse.

« Qu’en dites-vous ? On le laisse là à la merci de chacun ? Ou on le garde pour nous ? » Quelle question, bien sûr qu’on va le garder pour nous ! « Plus sérieusement, je crois que vous lui plaisez bien, ne le faisons pas trop attendre. »

A voir la tête de Faust, je ne sais pas qui de lui ou de Willy allait être le plus heureux ce soir… Avec un ton calme, qui contrastait avec son regard d’enfant le matin de Noël d’il y a quelques instants, il me demanda :
« J’ai donc votre autorisation pour me servir de votre soumis Dame Artémis ? »
Oh oui, donne-moi du Dame Artémis, j’adore… Je doutais qu’il m’appelle Déesse, mais Willy le ferait sans hésiter à mon avis.
« Tout à fait Zeus, je consens à partager Ganymède avec vous tant que celui-ci est d’accord. S’il prononce le mot pizza, le jeu s’arrête. »

Sans se faire prier, Faust se dirigea vers Willy et plongea sa main dans le pantalon de celui-ci qui n’avait pas l’air de s’en plaindre.
« Ah, merci monsieur, vos morsures c’est… divin ! » commenta mon petit Willy.
Je le sais très sensible des tétons et un rien l’excitait en la matière. Faust avait ou du flair ou de la chance…
Ayant dit que j’espérais ne pas être reléguée au rang de petit mouton observateur, j’approchais tranquillement du duo après les avoir un peu observé. Je n’avais aucune raison de me presser, ils n’allaient pas s’envoler après tout.

Alors oui je faisais quelques aller-retours, mais je suis comme ça, j’ai besoin de bouger. J’aime voir la scène d’un peu plus loin, être contemplative lorsque j’encorde par exemple. Si je suis tout le temps collée à mes soumises et soumis, je ne vois pas le tableau dans son entièreté. Ça a son importance de voir les détails parfois, d’autres fois non. Mais merde pourquoi je me justifie moi ? Dans mes propres pensées en plus…
Sautant sur le banc, oui encore, je laissais l’avant de mon Willy à Faust et passais mes ongles dans le dos de notre captif volontaire. Alors oui ça aurait été plus pratique de faire ça depuis le sol mais il tournait le dos au banc donc pas trop le choix.

Je sentais frémir Willy sous mes griffures et lui comme moi savions que ça n’était qu’un avant-goût. Lorsque je griffais plus fortement je venais déposer de petits baisers sur son dos comme pour l’apaiser, mes mains passant parfois devant pour jouer un peu avec ses tétons que je partageais avec Faust.
Du sac que je portais à l’épaule, je tirais un mini martinet. Il n’était pas de très bonne qualité mais avait l’avantage de ne pas prendre de place et comme j’avais quelques autres accessoires, il me fallait du compact. Passant doucement les lanières dans le dos de Willy, je l’écoutais gémir sous les assauts de notre nouvel ami et prendre conscience de ce que je lui réservais à présent.

« Tu as été bien sage jusqu’ici mon ange. J’ai un peu peur qu’à moitié nu tu ne prennes froid. Tu me laisses te réchauffer le dos et les flanc dis ? » Lui demandais-je du voix faussement innocente.
« Oui maîtresse, merci maîtresse. »
Bon, pas de déesse pour le moment, mais maîtresse me convenait très bien.
« Dix coups, compte à voix haute. »
Je n’avais pas beaucoup de place sur le banc derrière lui mais je m’arrangeais. Je commençais alors à cingler son dos tandis qu’il comptait les coups à voix haute. Au dernier il me remercia alors que je venais couvrir son dos de baisers. J’avais beau ne pas avoir été fort, il avait bien rougi mais surtout il avait encaissé comme un chef.