Cela va faire un petit moment que j'ai posé les bagages sur l'île. Pas encore assez long pour dire que je suis là depuis longtemps, mais j'ai bien commencé à prendre mes marques, et je suis à présent très bien installé. La villa que j'ai achetée et aménagée est un petit pied-à-terre tout à fait convenable et confortable auquel je me suis parfaitement accommodé. Mais il est une chose qui n'a jamais changé avec moi... J'ai une horreur absolue de l'ennui. C'est bien pour cela que je m'arrange pour ne pas y demeurer seul indéfiniment. Ce qui serait d'ailleurs complètement absurde sur une île comme celle sur laquelle je suis à présent implanté. De toute évidence, on ne vient pas sur cette île pour y vivre comme un ermite. Et je ne compte d'ailleurs absolument pas prendre cette voie quand la vie peut être réellement très amusante.

Aujourd'hui, j'ai d'ailleurs prévu quelques petites réjouissances... Pour cela, j'ai d'ailleurs invité celle qui m'avait échappée et que j'ai retrouvée en venant m'installer sur l'île. Il est je crois plus que temps de resserrer un peu plus l'étreinte de mes griffes sur cette chère petite chose. Pour qui j'ai bien évidemment quelques petits projets. Pour la journée, et peut-être même un peu plus, si elle se montre obéissante et bien dressée. Sans quoi il me faudra sévir avec toute la rigueur dont je peux faire preuve pour la ramener à l'ordre. Nous avons un rendez-vous prévu chez moi à cet effet pour le début d'après-midi, ce qui m'a laissé tout le temps nécessaire pour me préparer dans la matinée. Je suis resté un oiseau de nuit, et je ne me lève que rarement de bonne heure à moins d'y être obligé par mes affaires.

J'ai donc fait on ne peut plus simple pour me vêtir. Pantalon et chaussures sombres, et une chemise bleue feront l'affaire pour aujourd'hui. A midi, ce fut un repas assez vite expédié. Je ne tenais pas à me sentir lourd parce que je me serais empiffré juste avant un tel rendez-vous. Mon jouet me rend visite. Il est donc bien normal que je sois en état de m'en servir. Pour patienter, je me suis installé dans le salon, avec la cafetière sur un plateau de métal devant moi, avec en fond sonore une musique d'opéra de Monteverdi, l'un de mes compositeurs favoris. Il est curieux que je me sois entiché d'une australienne alors que l'anglais et l'allemand m'écorchent l'oreille. Les langues latines m'ont toujours paru bien plus douces. C'est la sonnette qui me tire de mes rêveries... Je me lève, et me dirige vers la porte. Quand je l'ouvre, c'est bien elle.

"Salut ma petite chose."

Je me penche en la prenant par le menton avec l'index en crochet, et je l'embrasse à pleine bouche, en l'obligeant à lever la tête. Quand je romps le baiser, je me dérobe sur le côté de la  porte pour lui saisir le postérieur dans le creux de ma main gauche, et la pousser ainsi à l'intérieur avant de la relâcher et de lui administrer une claque sur le cul.

"Va au salon, et sers un armagnac. Nous allons parler un peu. Du moins, moi... Il se peut que tu aies la bouche très occupée assez vite."

C'est une sensation dont je ne me lasserai pas de sitôt... Empoigner un petit cul juvénile et bien ferme, ainsi que le claquer, c'est là un petit plaisir qui rend l'existence bien plus amusante. Parfois, il ne me faut pas grand chose. Par contre, aujourd'hui, je veux beaucoup plus.

J’étais à l’heure, parfait. Aussitôt, je fis disparaitre mon téléphone dans ma poche. Quelques instants plus tard la porte s’ouvrit pour laisser apparaitre Charles, mon homme. Il était habillé simplement mais élégamment. Je ne pus m’empêcher de sourire en le voyant. Il me dit bonjour, m’appelant sa petite chose, c’était mignon, enfin moi je trouve ça mignon. J’ai envie d’être à lui, qu’il m’aime et de l’aimer en retour.
Il se pencha vers moi en me prenant le menton avant de m’embrasser, déclenchant quelques frissons en moi qui me firent frémir. Ses baisers… hum, j’aime sa façon de m’embrasser à pleine bouche. Il est plus grand que moi et je dois lever légèrement la tête.

Notre baiser prend fin trop tôt à mon goût, je n’ai pas eu le temps de me lover dans ses bras, de me coller à lui, mais on ne va pas rester dans l’entrée après tout. Il se décale et alors que je m’apprête à entrer, je sens sa main sur ma croupe qui me pousse à l’intérieur. Je souris et ne me fais pas prier. Une petite tape sur les fesses me ravit. Il semble d’humeur coquine et moi j’aime quand il est comme ça. Sitôt à l’intérieur, je me défais de mes chaussures, ne voulant pas salir. Lui-même est chaussé, mais se sont sans doute des chaussures d’intérieur.

Il me dit alors de rejoindre le salon et de lui servir un armagnac. Nous devions parler me dit-il, enfin surtout lui, tout en me disant que je risquais d’avoir la bouche occupée très rapidement. Je savais ce que cela voulait dire et j’espérais que ça n’était qu’un avant-goût de notre après-midi. J’avais envie de lui, de me sentir femme dans ses bras. Mais je lui devais déjà tant, je ne me sentais pas en position de réclamer quoi que ce soit.
Ne voulant pas commettre d’erreur je lui demandais :
« Une préférence dans le choix de l’armagnac ? »
Sitôt qu’il m’eut fait sa réponse je me hâtais vers le salon et surtout le bar qui s’y trouvait, laissant derrière moi mes chaussures et mon casque. Il y avait de la musique, du classique. C’était joli mais j’aurais été incapable de dire de quel compositeur c’était.

J’ouvris la bouteille afin qu’elle s’oxygène un peu et pris un verre tulipe comme il m’avait déjà montré. Je versais ensuite quelques centilitres d’alcool. Puis je refermais la bouteille et la rangeais à sa place. Je gardais le verre au creux d’une de mes mains en faisant tourner doucement le liquide dans celui-ci, le réchauffant et l’oxygénant comme Charles me l’avait expliqué. Je vins ensuite le lui apporter et le déposais sur un sous-verre sur le plateau où trône déjà une cafetière.
Il ne m’avait pas demandé si je voulais boire quelque chose mais je ne m’en formalisais pas, il devait se dire que j’étais assez grande pour me servir toute seule.

Je m’installais ensuite sur le canapé à côté de lui. Ses paroles précédentes raisonnant encore en moi. J’hésitais à prendre l’initiative mais non je préférais le laisser commencer à parler et voir comment les choses allaient évoluer. Bon il n’y avait pas de questions à se poser, je n’étais pas naïve au point de ne pas me douter un peu de ce qui m’attendait. Mais je lui laissais diriger les choses pour le moment. Par contre là où j’étais très curieuse, c’était sur ce dont il voulait me parler. Là je dois bien avouer que je n’avais aucune idée de ce dont il allait me parler…
« Tu m’as manqué. » D’accord, il me manque dès qu’on est séparés, comme tout jeune couple je suppose…

Je la laisse entrer avant de refermer la porte, et de la verrouiller tranquillement avant de me retourner. A partir de maintenant, je ne suis plus là pour personne, et ne je ne veux plus être dérangé de la journée. Je n'attends pas de visite, mais sait-on jamais...Une fois tranquillisé à ce niveau par deux bons tours de clé, je me dirige à mon tour vers le salon, suivant le même itinéraire à travers les pièces que ma petite chose à emprunté. En avançant, je lui donne le nom de la boisson que je veux. Je prends tout mon temps. Une journée comme celle-ci se savoure, et il est inutile de précipiter les choses. Arrivé dans le salon, le verre d'armagnac est déjà servi, et elle s'est installée dans le canapé où je vais m'asseoir à mon tour en prenant le verre au passage. Je fais un peu tournoyer le breuvage ambré dans le verre que je tiens dans le creux de ma main, et je le porte lentement à mes lèvres avant d'en prendre une petite gorgée.

Une fois bien installé, je passe le bras gauche autour de sa taille, et je vais refermer la main sur sa petite croupe bien ferme. La tenant ainsi, c'est vers sa bouche que je dirige le verre pour lui faire avaler une gorgée d'armagnac à son tour. Un peu d'alcool émoustille toujours et échauffe les sens, tout en libérant un peu la parole. C'est précisément là qu'il faut un peu de modération... Car si un peu d'alcool égaye, trop en boire peut abrutir, rendre lourd ou maladroit, voir même rendre dangereux dans le cadre de certaines pratiques. Je lui fais donc boire une petite lampée, mais pas plus, et je repose le verre devant moi, sur le plateau posé sur la table basse, à côté de la cafetière. Maintenant que l'ambiance est posée et que je tiens ses fesses entre mes doigts, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet.

"Mais toi aussi, tu m'as manqué ma belle. Et j'ai d'ailleurs eu une petite idée. Mais d'abord, je ne vais pas languir plus longtemps. Tu vas te déshabiller, et venir te mettre à genoux face à moi. J'aime bien te regarder dans les yeux quand tu as ma queue à la bouche."

En terminant ma phrase, je l'ai ponctuée par une claque sur son postérieur juvénile. Je n'ai pas pour habitude de différer bien longtemps quand je veux quelque chose. Mais si une bonne petite fellation de ma petite chose ne va pas manquer de me mettre en forme pour la suite, ce n'est pas pour ça, bien évidemment, que je l'ai faite venir ici aujourd'hui. Quoique... à bien y réfléchir, il se pourrait que cela nous y ramène tôt ou tard d'une façon ou d'une autre.  Avant de continuer à parler, je défais deux boutons sur le haut de ma chemise pour me mettre un peu plus à l'aise. Avant qu'elle n'ait le temps de se lever, je lâche son postérieur et pose la main sur sa nuque, afin de la tourner et lui voler un baiser avant qu'elle ne commence à exécuter les directives que je vais lui donner. Et il se peut qu'il y en ait quelques autres aujourd'hui.

Je crois que je dois être en train d'afficher un sourire en coin, probablement même un petit peu carnassier, comme un loup prêt à jouer avec sa proie avant de la dévorer. A présent, je vais pouvoir exposer le motif de ma petite invitation, ici et maintenant.

"Tu te doutes bien que je ne t'ai pas faite venir ici seulement pour sentir ta jolie petite bouche autour de ma queue, n'est-ce pas? 
Je t'ai dit que nous avions à parler. En fait, c'est surtout moi qui vais parler. Tu sais que je n'aime pas m'ennuyer... Hé bien, il se trouve que cette villa est bien grande, et bien calme quand je m'y trouve seul. Même si tu viens me rendre visite de temps à autre, j'en conviens sans peine... Mais là n'est pas le sujet.


Tu es à moi. Et c'est précisément pour cela que je souhaite que tu viennes t'installer ici dans un avenir très proche. Tu seras ici, avec moi, et je pourrai m'occuper de toi bien plus convenablement. Nous ne nous contenterons plus d'une baise occasionnelle si cela se concrétise.
Mais, car il y a toujours un mais, tu le sais bien, ce déménagement ne se fera pas sans que tu acceptes quelques petites règles. Car MON toit, MES règles."

Et voilà. A présent, observons un peu sa réaction.

Charles s’installa à côté de moi, prenant son verre et le faisant tourner doucement dans sa main pour réchauffer l’alcool comme je l’avais fait quelques instants plus tôt.
Après avoir gouté sa boisson, il enserra ma taille de son bras, sa main se refermant sur mon postérieur. Comme si je n’attendais que ça, je me décalais pour m’approcher un peu plus de mon homme, me collant à lui avec plaisir. J’aime sentir son corps chaud contre le mien, sentir ses mains sur moi me faisant me sentir désirée.

Tout contre moi, il leva une nouvelle fois son verre mais le dirigea vers ma bouche cette fois. J’entrouvris la bouche et en pris une petite gorgée. Sans surprise c’était fort, rien qu’à l’odeur j’aurais pu le dire. Je n’avale pas tout de suite et essaye de le savourer. Puis je dégluti. Je crois que je préfère des boissons plus douces.
Le jeu se poursuit avec quelques autres petites gorgées, nous partageons ce verre. La première impression passée j’essaye d’apprécier la boisson, d’y trouver des parfums, mais non définitivement je préfère d’autres alcools.

Mon homme finit par reposer le verre et toujours la main sur mes fesses il prit la parole pour me dire que moi aussi je lui avais manqué, ce qui ne manqua sans doute pas de me faire rougir légèrement. J’étais heureuse qu’il me dise ça. La suite ne me surprit pas trop, il était souvent assez direct mais je ne m’en offusquais pas. Je lui devais tant et j’avais envie de lui faire plaisir. S’il me voulait nue et que je lui fasse du bien avec ma bouche agenouillée en face de lui je le ferai volontiers.

Une petite claque sur mes fesses vint ponctuer sa phrase et moi je lui souris pour lui dire que j’étais d’accord. J’espérais ne pas être en reste et qu’il s’occuperait de moi également. J’aime lui faire du bien, le rendre heureux, mais j’aime aussi sentir ses caresses sur ma peau, ses baisers, qu’il me fasse du bien. Je le regardais en silence ouvrir deux boutons de sa chemise, attentive à ses réactions pour voir s’il s’apprêtait à ajouter quelque chose. Comme il n’ajoutait rien, j’en conclu qu’il avait terminé et m’apprêtais à me lever lorsqu’il vint attraper ma nuque et m’offrit un second baiser. Je profitais de celui-ci pour laisser l’une de mes mains s’égarer à l’intérieur de sa cuisse le caressant pour sentir son désir. Les yeux clos je savourais notre baiser comme une ado qui a son premier béguin. Lorsque nos lèvres se séparèrent je prolongeais une fraction de seconde le contact avec ma langue sur ses lèvres, comme pour en garder le goût.

Sachant ce qu’il attendait de moi, je me levais et lui fis face, répondant à son sourire par un autre sourire. J’aime le voir me regarder ainsi, le voir désirer la femme que je suis grâce à lui. Il est mon guide, mon bienfaiteur, mon amour.
Prenant mon débardeur de chaque côté, le fis passer par-dessus ma tête, me retrouvant en brassière. J’ouvris ensuite mon jean et l’ôtais sans cérémonie avant de l’envoyer rejoindre le débardeur que j’avais déjà jeté sur le canapé. La brassière suivi le même chemin que mon débardeur et je la gardais un instant en main, ne cachant pas ma petite poitrine dont j’étais plutôt fier.

Je m’étais arrêtée car pendant que je me déshabillais, Charles avait commencé à m’expliquer certaines choses. La maison était grande et assez vide et lui n’aimait pas s’ennuyer. J’étais à lui et… et… et il voulait que je vienne m’installer avec lui ?! C’est là que j’avais marqué un arrêt avec un sourire de gamine le matin de Noël, les yeux légèrement écarquillés. Oh oui, oui, oui ! Oui j’adorerais ça ! Me réveiller tous les matins à ses côtés ! Passer plus de temps avec lui ! J’en mourrais d’envie ! J’avais quitté l’Australie pour venir le rejoindre et me dire qu’il était à présent si proche mais pas toujours avec moi le soir lorsque je m’endormais était parfois très dur.

Me tournant, je me penchais en avant tout en faisant glisser ma culotte le long de mes jambes pour lui offrir une vue imprenable sur mes fesses.
Il me dit que mon emménagement ne pourrait se faire qu’au prix de quelques règles. Son toit, ses règles. Bien sûr, c’était logique. Mais je n’étais pas totalement naïve, cette île était particulière et les règles en question ne seraient certainement pas juste de ne pas mettre mes pieds sur la table, que le diner se prenait à heure fixe, etc. Retirant mes socquettes, je pris une profonde inspiration, me retournant et lui faisant face. Je ne lui cachais rien, après tout il avait déjà tout vu de mon corps, mes seins, mes fesses, mon sexe.

Mon excitation était visible au niveau de mon entrejambe. L’idée de passer plus de temps avec lui, la promesse d’une après-midi à s’aimer, ses baisers. Oui j’étais excitée et l’alcool n’était probablement pas totalement innocent non plus.
M’agenouillant entre ses jambes, j’en profitais pour dissimuler mon sexe sous mes cuisses. Puis je plongeais mon regard dans le sien tout en m’affairant pour ouvrir son pantalon.
« J’ai peur de me réveiller et que tout ceci n’ait été qu’un rêve Charles. Dis-moi que c’est vrai… et dis m’en plus sur les règles sous ton toit. » ma voix tremblait légèrement, je l’aurais aimée plus assurée mais j’étais fébrile.

J’entrepris alors de faire glisser son pantalon et son boxer jusqu’à ses chevilles pour qu’il soit bien à l’aise, libérant son sexe qui était déjà bien tendu lui aussi. Le prenant dans ma main, j’approchais ma bouche sans hésiter, déposant un baiser sur le gland, avant de lécher sa verge sur toute sa longueur. Puis plongeant mon regard dans le sien, je pris son sexe en bouche, attentive à ce qu’il allait dire.

Nous en sommes déjà arrivés au sujet de la petite discussion que je voulais avoir avec mon joli petit jouet. Et elle commence à se déshabiller. Bien évidemment, je ne compte pas en louper une miette. C'est pour ça que je me penche vers l'arrière pour me caler encore mieux contre le dossier moelleux du divan. Les premiers habits commencent à atterrir juste à côté de moi, et j'en profite pour reprendre mon verre, et siroter quelques petites gorgées d'armagnac. Lorsqu'elle découvre ses fesses, la tentation est immense de me pencher pour lui claquer les fesses. Mais je n'en fais rien... Du moins, pour le moment. L'après-midi débute à peine, et il y aura un bon lot de surprises pour elle. J'ai donc tout mon temps, et comme souvent avec les bonnes choses, il faut savoir prendre le temps de bien les savourer. Exactement comme cet armagnac.

Lorsqu'elle défait mon pantalon en se postant à genoux devant moi, et baisse également mon boxer, je me penche un instant pour déposer le verre sur le meuble à côté de moi. Il serait bête de gâcher quoi que ce soit. Je la fixe, droit dans les yeux, et je tends un petit instant le bras pour lui caresser la joue. Et elle semble presque incrédule... Comme si ce que j'étais en train de faire n'était qu'une blague. Il est vrai qu'il peut m'arriver de me montrer un peu facétieux. Mais pas quand je dois parler sérieusement, comme c'est précisément le cas aujourd'hui. Je suis on ne peut plus sérieux. Et je compte bien la voir aménager sous peu dans la villa. Ce qui semble déjà être une affaire entendue au vu de sa réaction. Je n'ai pas vraiment entendu une protestation véhémente alors qu'elle se plaçait  genoux devant moi.

"Tu devrais savoir que je ne blague pas quand je veux parler sérieusement."

Et à présent qu'elle a mon membre en érection à la bouche après l'avoir léché, je n'ai pas spécialement envie de la faire rire. Je ne tiens pas à être mordu à ce niveau à cause d'un éclat de rire malencontreux.  Il y a un temps pour tout. Et là, je suis assurément très occupé. Me faire sucer de la sorte va vite devenir une de mes activités favorites. Mais il va falloir faire un petit effort de concentration... Comme disait l'ancien, un cerveau qui manque de sang réfléchit toujours moins bien. D'ordinaire, j'essaie un minimum d'être focalisé sur mes petites affaires, mais il va falloir certainement s'habituer à ce genre de situations dans les temps à venir.  Si elle doit aménager ici, ce ne sera pas pour faire tapisserie. Je compte bien user et abuser d'elle le plus souvent possible dans la mesure où je l'aurai sous la main.

A présent, venez-en donc aux règles de vie que je souhaite voir établies entre elle et moi sous le toit de cette villa. Rien qui ne soit spécialement extravagant sur cette île, je présume... Je passe la main dans les cheveux de ma petite chose en la fixant dans les yeux alors que sa petite bouche est arrondie autour de ma queue.

"Tout d'abord, il va falloir formaliser certaines petites choses. Comme te voir porter un joli collier. Tu sais bien ce que cela signifie, n'est-ce pas? 


Ensuite, il y aura de petites règles de bienséance conformes à ce qu'il est commun de trouver sur cette île.


Tu devras par exemple, dès lors que tu trouveras seule ou avec moi ici, ne porter rien de plus comme vêtement que des bas et une paire d'escarpins. Je tiens à pouvoir te prendre dès lors que l'envie m'en prendra.
De même, lorsque je rentrerai du dehors, si tu es là, tu devras venir vers moi, et sans que je te le demande, te mettre à genoux pour faire ce que tu es en train de faire. Ta petite bouche sur ma queue est un véritable délice.

Dois-je continuer, ma petite chose?"

Je continue de la fixer droit dans les yeux, avec un sourire carnassier en coin. Ce n'est pas tous les jours que l'araignée demande poliment et gentiment à sa proie de se jeter dans sa toile pour se faire dévorer. Et pourtant... Comme quoi, tout arrive. Attendons donc de connaître sa réponse. Mais comme cela ne se fait pas de parler la bouche pleine, je pose la main dans ses cheveux blonds, et je les tire doucement mais fermement pour lui faire relever la tête.

"Qu'en dis-tu?"

Son sexe en bouche je le fixe du regard, avec un sourire qui doit se lire dans mes yeux. Il me confirme qu’il ne plaisantait pas lorsqu’il me proposait de venir sous peu m’installer chez lui.
D’un geste doux il passe sa main dans ma chevelure tandis que de la tête je vais et je viens le long de sa verge. Je ne pense pas que ma technique soit très élaborée mais jusqu’ici il ne s’en est pas plaint.

Il passe ensuite aux règles et je ne sais pas trop quoi penser de certaines d’entre elles. Mais je reste concentrée et tout en l’écoutant je continue ma caresse buccale, mes mains sur ses cuisses. Je me demande s’il aimerait que je sois plus entreprenante avec celles-ci… je m’y risque et commence à caresser ses cuisses puis son joli cul musclé.

Les règles, bien les écouter, être attentive. Porter un collier pour que tous ici puissent savoir que je suis sienne. Ok, ça je veux bien, ça peut même être assez sexy. Lorsqu’il me demande si je sais ce que cela signifie, j’hoche la tête pour lui faire comprendre que oui je sais.

Ne rien porter d’autre que des bas et des escarpins lorsque je suis à la maison seule ou avec lui. Ça, ça me dit moins… tant pis pour les pantalons et les shorts, mais j’aime bien porter des robes et de la jolie lingerie. Je suppose qu’on peut négocier un peu, non ? Mais au pire je pourrai toujours porter ces vêtements pour aller travailler.

Règles suivante, parce que même s’il n’en avait pas énoncé d’autres pour l’instant, sa dernière phrase laissait entendre que ce n’était pas fini. Règle suivante donc, toujours l’accueillir avec une fellation lorsque j’étais à la maison et qu’il rentrait. Hum, bon ça je suppose que je pourrais m’y faire, mais et si un jour je n’en ai pas envie ?

Mon sourire a disparu, mais je continue de le fixer droit dans les yeux. C’est pas que je suis fâchée, c’est juste que je réfléchi tout en m’appliquant avec ma bouche et ma langue et que j’en oublie le reste.
Ce sourire qu’il me fait, un sourire de prédateur et pourtant à le voir ainsi je ne peux m’empêcher de sourire à nouveau, heureuse d’être avec lui. Heureuse d’être désirée et aimée par un tel homme. Mais est-ce que je saurai être à la hauteur de ses attentes vis-à-vis de moi ?

Lorsqu’il m’avait demandé s’il devait continuer, je lui avais une nouvelle fois fait signe de la tête qu’il pouvait, mais il devait attendre davantage car gentiment il me fit reculer la tête pour dégager son sexe de ma bouche avant de me demander ce que j’en pensais. S’il me demandait cela c’est que j’avais sans doute une certaine marge de manœuvre pour négocier, non ?

« C’est nouveau pour moi tout ça… je serai fière de porter ce collier dont tu me parles pour montrer à tous que mon cœur est pris et que je suis à toi ! Mais pour la règle suivante, ne pourrais-je pas porter des robes et aussi de la lingerie ? J’aime bien et je resterais malgré tout disponible pour toi, plus qu’avec un jeans comme celui que je portais en venant. Ça ne te plairait pas de soulever ma jupe et d’y découvrir une jolie pièce de lingerie que j’aurais spécialement choisie pour toi ?
Quant à t’offrir un peu de détente lorsque tu rentreras d’une longue journée de travail, oui avec plaisir, mais il se passera quoi si un jour moi je suis fatiguée ou que je n’en ai pas envie ? »

Dans les faits je doutais de pouvoir lui résister. J’aime mon homme, j’ai envie de le rendre heureux et fier de moi, et j’ai envie qu’il m’aime en retour et qu’il me garde auprès de lui. Mais je ne sais pas si je serai capable de suivre ces premières règles tous les jours.

« Je suis désolée Charles, je veux être une bonne petite amie, je veux vraiment te rendre heureux, avec tout ce que tu as fait pour moi. Mais si je m’engage à suivre ces règles, je veux être certaine d’en être capable sur le long terme. »
J’espérais qu’il comprendrait, et que je ne m’étais pas trompée en supposant que je pouvais négocier un peu ces règles. Au fond de moi je savais ce que je voulais, et je pourrais m’accommoder de vivre en tenue très légère, mais ça valait le coup de demander si des arrangements étaient possibles.

L'après-midi commence on ne peut mieux... Ma blonde est à genoux, mon membre en érection en bouche, et je commence tranquillement à poser les conditions de notre cohabitation dans ma villa. Je tends le bras pour récupérer mon verre, et je bois une petite gorgée d'armagnac, sans lâcher du regard ma petite chose qui est en train de me sucer. Machinalement, je repasse la main dans ses cheveux blonds. C'est une couleur de cheveux qui a le don de m'exciter. Peut-être un petit fétichisme de ma part... Un parmi bien d'autres, je pense. Mais cela n'est pas vraiment le sujet de notre discussion, et j'ai bien encore quelques petites choses à énoncer pour fixer les règles. Mais elle se redresse un peu, la mine presque plus grave. Ou pensive... Je ne saurais pas dire avec exactitude. Je suis bien curieux de savoir pourquoi.

Qu'est-ce qui peut donc amener mon petit jouet a être distrait dans la fellation qu'il est en train de me prodiguer? J'espère qu'elle a une bonne raison pour cela. Sinon, je vais devoir sévir et la fesser très vigoureusement. Je m'attendais quelque part un peu au genre de réponse qu'elle est en train de me faire. Ce qui ne me déstabilise pas particulièrement. C'est pourquoi je reste confortablement adossé au canapé, et je continue à la fixer du regard. Des tenues "normales", même sexy, de la lingerie... Et aussi des hésitations quant au petit témoignage de déférence et  de bienvenue que j'attends. Autant dire que sur les deux premières exigences, j'obtiens déjà deux "oui mais". Cela m'amuserait presque, de voir ces petites réticences. C'en est presque enfantin. Mais bien évidemment, je n'entends pas cela de cette oreille. 

"Allons, allons... Qu'est-ce que tu es en train de me faire? Je n'ai déjà formulé que deux de mes règles, et tu cherches déjà à les contourner? 
Mais je suis d'accord sur un point avec toi. Le collier t'ira très bien. J'en ai un dans la chambre. Je te le mettrai quand nous irons toi et moi tout à l'heure en ce cas. Ce sera aussi l'occasion pour moi de défoncer ton joli petit cul blanc que j'aime tant.

Mais pour la tenue, c'est non. Quand tu dois sortir, peu m'importe que tu portes un jean ou une robe. Mais à l'intérieur, dans cette villa, c'est nue que je te veux. Je veux voir tes petites fesses juvéniles se trémousser à chaque pas que tu feras, et pouvoir les prendre à pleine main quand bon me semble. Avec ce collier autour cu cou, il faut que tu comprennes que tu seras pleinement à moi. Nous pouvons toutefois jouer sur ton degré de soumission. Soumise, ou esclave si tu as envie d'être entièrement à moi."

Je me penche vers elle, et je repose mon verre sur le meuble où il était, puis je descends ma main sur sa poitrine, que je presse entre mes doigts avec fermeté. La sensation m'est toujours aussi plaisante. C'est pourquoi je pose ma deuxième main sur son autre sein, et je capture les tétons entre mes pouces et mes index, les pressant légèrement entre mes phalanges alignées parallèlement. Reste à parler un petit peu de la tenue. J'ai déjà bien dit pourquoi je voulais l'avoir constamment les fesses à l'air. Mais dans ma conception des choses, la voir habillée à la maison ne me sied guère.

"Si tu tiens à porter du tissu... Je veux bien te faire une concession... Tu pourras porter une tenue de soubrette. Avec un tablier qui ne cachera pas ton petit postérieur, et ne me contrariera donc pas.


Et si tu rechignes à me sucer quand je rentre à la villa, tu devras m'en donner la raison. Si elle est recevable, soit, j'en ferai mon deuil. Mais dans le cas contraire, il faudra t'attendre à une punition à la hauteur de ce que j'estimerai comme étant un caprice. 
Je veux ta soumission en plus de ton corps, mais aussi ta loyauté.


Quant à la suite, parlons un peu du formalisme. Sous ce toit, tu t'adresseras à moi comme toute bonne soumise le fait envers son dominant. Vouvoiement, et Monsieur, ou Maître. Je vais faire de toi la soumise la plus désirable de cette île."

Il me fixe et j’ai l’impression qu’il se passe une éternité avant qu’il n’ouvre la bouche pour me répondre. J’espère qu’il comprendra, mais mes espoirs sont vites douchés. J’ai envie de disparaitre dans un trou de souris à cet instant. Oh oui disparaitre, parce que j’ai honte de ne pas être capable de juste lui dire oui, de me poser trop de questions et de ne pas être assez bien pour lui. Je suis sûre qu’il va m’annoncer que je l’ennuie, qu’il s’est fourvoyé sur mon compte et que je peux rentrer chez moi. Merde, ne pas pleurer, c’est la dernière des choses à faire.

Je baisse les yeux, un peu honteuse, comme une gosse à qui on fait la morale mais lorsqu’il parle de me passer un collier tout à l’heure lorsque nous irons dans la chambre, je relève la tête, le regard plein d’espoir. Il ne va pas me renvoyer, en tout cas pas tout de suite, pas avant de m’avoir fait l’amour, peut-être pour m’oublier. Non, s’il voulait faire ça, il ne se donnerait pas la peine de me passer un collier. Le collier signifie que je lui appartiens, à quoi bon marquer sa possession sur quelqu’un qu’on va virer de sa vie.

Je frissonne au contact de ses doigts sur ma petite poitrine dont je suis si fière. Sa deuxième main ne tarde pas à s’occuper de mon second sein et je me redresse pour lui faciliter la tâche. Ses doigts qui jouent avec mes tétons, je soupire d’aise. J’adore quand il joue avec…

Moi qui pensais pouvoir négocier, je m’étais bien gourée, il m’énonçait ses conditions mais ce n’était pas une discussion. Quoique même s’il me reprenait parce que je cherchais à discuter les conditions du contrat qui nous unirait, il avait malgré tout mis un peu d’eau dans son vin. Il acceptait que je porte une tenue de soubrette, du moment que mon postérieur restait exposé. Et aussi si je ne l’accueillais pas avec une fellation lorsqu’il rentrerait à la maison, j’aurai le droit de m’expliquer et selon le cas soit il accepterait ma raison, soit il me punirait.

Il poursuit, comme si j’avais accepté tout ce qu’il venait d’énoncer. Mais avais-je le choix de toute façon ? La règle suivante n’était pas trop surprenante, il souhaitait que je le vouvoie et lui donne du monsieur ou du maître sous son toit. Comme toute bonne soumise. Je me sens piégée et le désespoir m’envahit. Je veux être avec lui, mais je ne suis pas sûre de vouloir être sa soumise et encore moins son esclave… Le rêve est à portée de main mais il implique de terribles choses.

« Monsieur, tout ça est très déstabilisant pour moi… Je sais que cette île est particulière et je vous aime plus que tout, mais je ne sais pas si je serai capable d’être juste votre soumise. » Moi qui voulais ne pas pleurer, c’est raté, des larmes commencent à rouler le long de mes joues. Je détourne le regard et prend un instant pour essayer de me reprendre. « Je pensais que vous m’aimiez, mais vous voulez juste que je sois votre soumise. » Est-ce qu’on peut aimer une soumise ? J’en sais rien en fait, j’aurais dû demander. Pressant ses mains contre ma poitrine, j’ajoute enfin : « Parce que je vous aime, je suis déjà toute à vous, plus qu’aucun collier ne pourra jamais le montrer. Vivre ici, avec vous, sous votre toit c’est ce que je désire le plus mais est-ce qu’on peut aimer sa soumise ? Est-ce que vous m’aimez toujours ? »

J’ai peur de sa réponse, mais je dois savoir. J’ai besoin de l’entendre, de me sentir rassurée ou au contraire d’être complètement anéantie. Pourquoi est-ce qu’il faut qu’il m’impose toutes ces règles ? Qu’il veuille me dominer je n’ai rien contre, de temps en temps, durant des moments précis, mais là il veut que je sois sa soumise à chaque seconde dans cette maison. Je n’ose pas lui proposer qu’on fixe des plages de jeu à voir comme je me suis déjà faite reprendre parce que j’ai essayé de négocier ses règles. Certes il a mis un peu d’eau dans son vin, mais vu sa réaction, je n’ose pas trop tirer sur la corde.

Allons bon... Voilà à présent des pleurs. Celle-là, je ne m'y étais pas spécialement attendu. Sur le moment, je me redresse un peu, sans pour autant lâcher sa poitrine que je tiens dans le creux de mes mains. Ce n'était pas vraiment la réaction que j'avais escompté, surtout après les concessions que je viens de faire à mon cher petit jouet... Mais de toute évidence, le fait que je conditionne sa venue dans cette villa à sa soumission semble lui causer un certain émoi. Je trouve même quelque peu étonnant qu'elle soit si perturbée par le fait que je pose ce genre de conditions... L'île sur laquelle nous nous trouvons est pourtant dotée d'une certaine réputation, et ce que je suis en train de formuler est typiquement couleur locale. Pour la peine, je me donne un court laps de temps de réflexion, et pour se faire, je reprends mon verre.

Je fais tournoyer un instant le liquide dans le verre, que je réchauffe un peu dans le creux de ma main. Puis je le porte à mes lèvres, et je bois une gorgée d'armagnac avant de tendre le bras sur le côté et je repose le verre sur le meuble où je l'ai pris. A présent, je braque mon regard droit dans celui de mon jouet qui a relevé la tête. Oui, c'est quand même vraiment curieux... Je passe ma main sur mon visage, et du bout des doigts, je lisse un côté de ma moustache. Si ce n'est que le fait d'être soumise qui la tourmente, parce qu'elle pense que cela serait une barrière à l'affection, je pense qu'il est tout à fait faisable de démontrer que ce n'est qu'une vue de l'esprit, en grande partie erronée qui plus est. C'est pourquoi je souris en coin.

"Ta façon de voir les choses me laisse quelque peu perplexe... Veux tu me faire croire que tu es venue sur cette île pour y vivre une vie parfaitement rangée, normale et sans saveur? Je n'y crois pas une seule seconde... Ce que tu voulais, c'est la même chose que tous les gens venus s'installer ici. Une vie avec du vice, de la luxure, de la soumission pour les uns, et de la domination pour les autres. Or, c'est précisément cela que je t'offre de vivre ici au quotidien, avec moi. 

La question que je me pose est donc de savoir si c'est la vie de couple qui t'effraie, ou si c'est juste avec moi... Crois-tu que je t'aurais proposé cela sans raison? Crois-tu que je veuille t'avoir à mes côtés en permanence par seule envie de jouer? Ne sais-tu donc pas que beaucoup de dominants vivent en couple avec leur soumise, parfois même maritalement? En quoi te soumettre serait-il un obstacle à tout cela?"

 Voilà qui est dit pour dissiper ses craintes, et faire baisser la garde à ses dernières réticences. Et dans un sens, c'est tout à fait vrai. Pourquoi voudrais-je finalement m'encombrer de quelqu'un sous mon toit, alors qu'il suffit de se balader sur cette île et de claquer des doigts pour y trouver une jeune-femme avec les mêmes penchants? Si j'ai certes un appétit sexuel débordant la concernant, ce n'est pas forcément mon seul motif. Une compagnie au quotidien est aussi l'argument qui a fait pencher la balance et lui proposer de venir s'installer dans la villa. Même si pouvoir jouir de son joli petit cul juvénile à loisir n'est clairement pas pour me déplaire. Bien au contraire... Et ce n'est pas comme si je ne lui avais pas déjà dit aujourd'hui, et maintes fois auparavant déjà... On ne peut me reprocher ma constance à ce sujet.

"Je vois aussi que tu as déjà pris le pli pour le monsieur. Tu vois donc qu'il n'y a rien de bien compliqué, ni de très sorcier... Mais si tu continues à dire de pareilles bêtises, je vais vraiment finir par sévir, et tu dois déjà te douter que ce n'est pas l'envie qui me démange. A ce propos... Qui donc t'as dit d'arrêter de sucer ma queue? Il y a déjà du laisser-aller?"

Et bien évidemment, je ne peux pas du tout m'empêcher de rire en la regardant, alors qu'elle a toujours les yeux larmoyants. Mais on ne se refait pas, surtout à mon âge. Je me dis que quelque part, je dois déjà être trop vieux pour changer. Dans ma lancée, entre deux rires, je ne peux résister à la tentation de poursuivre. 

"D'ailleurs, je te laisse trois minutes pour continuer à sucer comme tu devrais déjà être en train de le faire. Après cela, je vais te retourner sur ce canapé, et te prendre le cul sans aucune autre préparation que celle de ta bouche. Mais avant que tu n'aies encore la bouche bien pleine, tu vas me dire simplement si oui ou non tu acceptes ma proposition. Je n'attends pas autre chose qu'un oui ou un non, car le reste pour moi que détails. "

Cette fois, je me redresse, en lâchant complètement sa poitrine, et je m'adosse convenablement contre le dossier du divan, en la surplombant de ma hauteur alors que mon jouet se trouve nu et agenouillé devant moi. Je reprends mon verre d'armagnac, et j'en bois une nouvelle petite gorgée, presque quelques gouttes à peine. Je la fixe toujours du regard, et j'ai un sourire matois au coin des lèvres.

Durant des secondes qui me semblent durer des heures, mon amour fait tournoyer le contenu de son verre et je me demande ce qu’il se dit dans sa tête. Dis-moi que tu m’aimes, s’il te plait, j’ai besoin de l’entendre. Prenant une gorgée d’alcool, il repose son verre et vient plonger son regard dans le mien. Son regard qui me fait fondre en temps normal mais là j’en ai presque peur. D’une main il lisse sa moustache et me sourit. Je suis pendue à ses lèvres, attendant ou ma sentence ou ma libération. Bien sûr je préférerais que ce soit la seconde option.

Dans un premier temps sa réponse ne m’avança pas des masses. Pour être honnête j’étais venue sur l’île à sa demande, ne connaissant pas grand-chose au monde de la soumission. Mais la suite de ses paroles furent comme un baume pour mon cœur. Il ne dit pas explicitement qu’il m’aimait, mais l’entendre dire qu’il me voulait à ses côtés, non pas juste pour jouer mais bien pour être en couple avec moi, ajoutant que dans certains cas dom et soumise en venaient même à se marier. Ne pas s’emballer, on n’en est pas là.
« Le monde de la soumission est quelque chose de nouveau pour moi, mais merci de m’avoir rassuré monsieur. Je ne crains pas d’être avec vous, bien au contraire. »

Soudain je me sens un peu bête, parce que je ne connais pas le milieu et que mes questions sont sans doute stupides. Mais je sais que Charles sera un merveilleux guide pour me faire découvrir cet univers.

Il poursuit en me faisant remarquer que j’avais déjà pris le pli pour le monsieur. Il faut dire que je ne voulais pas le décevoir, surtout après mes négociations avortées ou encore mes remarques qu’une personne connaissant le milieu du BDSM n’aurait jamais formulées. J’aurais mieux fait de me taire… non après tout si j’avais quelque chose sur le cœur je me devais de le lui confier. Parce que je suis toute à lui et que je lui fais confiance.
Si je continue de dire des bêtises, il sévira me dit-il. Bon d’accord, je dois vraiment être idiote alors pour avoir posé mes questions. Il conclut en faisant remarquer qu’il ne m’avait pas dit d’arrêter de le sucer. Pourtant c’est lui qui m’a stoppée. J’aurais dû reprendre ? Bah, je préfère ne pas risquer de le fâcher et ne dis rien, m’apprêtant à reprendre ma fellation. Il faudra quand même qu’il me parle plus en détail des relations maître / soumise.

Il rit, est-ce qu’il s’est moqué de moi avec ses grands discours ? Je ne suis pas sûre de comprendre. Peu importe. J’ai trois minutes pour reprendre ma fellation, autrement il me prendra là sur ce canapé sans plus de préparation que la salive que j’ai étalée sur son sexe. Si l’envie de le sentir en moi est forte, je préfère qu’il me prépare un peu plus gentiment. Alors que j’approche déjà ma bouche de son sexe, il me demande si j’accepte ou non sa proposition. Relâchant enfin ma poitrine, il se redresse et s’installe confortablement sur le divan, me toisant de toute sa magnificence, reprenant son verre.

Il n’attend de moi qu’un simple oui ou un non mais je me sens obligée d’ajouter quelque chose :
« Oui monsieur. »
C’était dit, et je verrai bien où ça nous mène. Je ne supporterai pas de le perdre alors je ferai tout pour rester auprès de mon bienfaiteur. S’il y avait des règles pour être avec lui, je m’y plierai. Peut-être même que ce sera parfois amusant. Je lui dois de toute façon tellement que je serais bien ingrate de ne pas faire quelques efforts avec ce jeu qui le rend sans doute heureux.

Je reprends alors son sexe en bouche et poursuis ma fellation comme si je ne l’avais jamais interrompue. Je veux son bonheur comme il a fait le mien et si pour cela je dois devenir la meilleure des soumises de l’île, alors je le ferai. Il sera fier de moi mon homme… non mon maître.

Il serait quand même étonnant de vivre sur cette île comme on le ferait tous les jours en Europe. Si telle était mon envie, il m'aurait suffit de rester sur le continent pour y vivre comme je le faisais auparavant, tout simplement. Quitte à venir sur cette île, autant en adopter pleinement le mode de vie. Sans cela, je suis convaincu que l'on ne se trouverait sur cette île que comme un touriste quelconque de passage pour quelques jours. Cela ne rimerait tout bonnement à rien. C'est bien pourquoi je veux amener ma petite chose à vivre dans ma villa en se pliant finalement à un mode de vie propre à cette île, mais aussi, et c'est là une chose indiscutable, à satisfaire également mes propres penchants en la matière. Et pourquoi m'en priverais-je donc? Si je peux le faire, je serais bien idiot au final de pas le faire, et ici plus qu'ailleurs, vu que le lieu s'y prête parfaitement.

Fort heureusement, c'est un oui que j'entends. L'espace d'un instant, avec toutes ses hésitations et ses questions, j'ai bien songé que j'allais finir par essuyer un refus net et catégorique. Ce "oui monsieur" sonne comme une douce mélodie à mes oreilles, et aussi comme une douce promesse. Qu'elle devienne une soumise dévouée, ce qu'elle ne semble pas encore prête à être, ou qu'elle endosse le rôle d'une petite soubrette à trousser, je devrais retomber sur mes pattes et passer de bons moments avec elle bien plus souvent. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres à l'idée des voluptés et vices qui commencent à me venir à l'esprit, et que je saurai bien évidemment mettre à jour ici. Machinalement, je lui caresse la joue alors qu'elle a repris mon membre en érection en bouche. A croire que la perspective de se faire prendre à sec la motive à sucer.

"Parfait! Voilà deux mots qui me réjouissent. Nous organiserons ton aménagement dans les plus brefs délais, ma petite chose."

Ce qui en soit ne devrait pas être spécialement compliqué. Et si d'aventure cela l'était, il doit bien il y avoir un petit service de déménagement sur l'île. En attendant, je ne lâche pas des yeux mon petit jouet, et cela m'excite notablement de voir sa petite bouche arrondie autour de ma queue alors que ses yeux sont encore larmoyants. Mon côté sadique en est bien titillé. Mais le temps passe, et j'avais prévu d'autres réjouissances. Comme de prendre le petit cul blanc et juvénile de mon petit jouet. Et pas besoin d'aller plus loin que ce canapé... Je saisis sa chevelure blonde de la main gauche, et je la tire en arrière en lui retirant lentement mon membre en érection de la bouche. Quand c'est fait, je relâche ses cheveux, et je lui caresse le dessus de la tête comme je le ferais avec un petit animal. Passons donc aux choses sérieuses.

"C'est bien. A présent, lève-toi, et mets-toi à genoux sur le divan. Tu as gagné une dose de lubrifiant. Tu es une bonne petite suceuse."

Je glisse sur le côté du divan et me lève, laissant mon jouet se mettre en place. Je finis de retirer ma chemise, et la jette sur un côté du canapé. Après quoi, je me déplace à travers le salon jusqu'à un meuble dont j'ouvre un tiroir. J'y tends la main et la ressors en tenant un tube de lubrifiant. Je me retourne alors en le faisant sauter dans le creux de ma main, et en l'agitant. Et ce faisant, je ne peux m'empêcher de sourire en contemplant ce joli petit cul qui m'attend. Désormais, il est entièrement à moi, et je compte bien en user et en abuser. Le dressage de ma nouvelle soumise va bientôt débuter, et je me vois déjà en train de le lui rougir avant de le prendre avec vigueur. Sortant de mes pensées, je me réavance vers elle et je reviens à sa hauteur avant de lui mettre une main au cul. Je laisse ma main sur ses fesses et je pose les lèvres dans son cou.

"Tu sais que cela a vraiment le don de m'exciter? Alors voilà ce que je propose... Chaque fois que je serai content de toi, tu auras une surprise. Tout comme chaque écart entraîne sa punition, tu seras récompensée à chaque fois que je me trouverai satisfait."

Je passe un bras autour de sa taille, en continuant à presser sa fesse fermement entre mes doigts. Je passe la pointe de ma langue dans son cou, en la remontant de sa base jusqu'à son lobe d'oreille que je mordille un peu au passage. Si je m'écoutais, je la défoncerais ici et maintenant sans autre forme de procédé... Cela viendra bientôt. Mais je me redresse, en la lâchant et en tapotant son joli petit postérieur à plusieurs reprises du plat de la main. Je commence à dévisser le bouchon du tube de lubrifiant que j'avais gardé dans la main autour de sa taille, et je songe à ma méthode. C'est peut-être même un bon moyen pour encourager ses initiatives. En attendant, je me tourne pour déposer le bouchon, et je fais couler du gel aqueux sur le bout de mes doigts en ne l'économisant manifestement pas.

"Allez, penches-toi bien, que je te prépare."